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L'absentéisme

L’absentéisme (ou le taux d’absentéisme) est un indicateur de la bonne santé de l’entreprise, un révélateur des conditions de travail et de la qualité de vie au travail, il est le signal d’alerte de nombreux maux de l’entreprise, c’est pourquoi il est important de le gérer, le maîtriser et de le réduire quand celui-ci a augmenté.

L’absentéisme n’est ni un tabou, ni une fatalité, Il faut communiquer et l’appréhender avec un sens positif, pour que tous, à tous les niveaux de l’entreprise, comprennent qu’il s’agit d’un sujet majeur pour l’entreprise. Il est multifactoriel et recouvre diverses formes selon les entreprises. Suivre ses indicateurs devient donc une manière de se poser les bonnes questions et d’anticiper les situations pour permettre à l’entreprise de s’améliorer et de corriger ses dysfonctionnements.

L’absentéisme est un enjeu à la fois humain et financier pour l’entreprise qu’elle doit maîtriser dans l’intérêt même de son organisation.

A partir de 4%, le taux d’absentéisme est préoccupant, à 8%, l’entreprise n’est plus en mesure de fournir la qualité de produit ou service attendu, à 12% sa rentabilité est mise en jeu.

L’absentéisme impacte l’entreprise dans son organisation, dans les relations de travail entre les salariés, il donne une surcharge de travail aux présents, augmente le risque d’accident, désorganise la production et la qualité du produit ou service que doit fournir l’entreprise.

L’absentéisme est un enjeu économique au regard du coût financier pour l’entreprise.

  • Un coût direct, avec la gestion des arrêts de travail, le paiement des compléments de salaires, les remplacements et formations, etc…
  • Des coûts indirects et cachés, désorganisation, baisse de la productivité, perte de qualité, non-respect des délais, remise clientèle, annulation de commande, etc…). Les coûts indirects sont 3 à 4 fois supérieurs au coût direct.

Si on admet la règle selon laquelle 1% d’absentéisme équivaut à un coût direct (hors coûts indirects et cachés) de 0,7 à 2,5 % de votre masse salariale, cela donne un aperçu de l’enjeu. (Cette règle ne donne pas un coût réel de l’absentéisme propre à chaque entreprise ; Un diagnostic précis et un calcul exact de l’enjeu économique est le meilleur moyen pour aborder la compréhension de l’absentéisme)

Réduire et maîtriser l’absentéisme est donc un enjeu majeur de la performance de l’entreprise.

Il existe de multiples leviers qui peuvent -être actionner, des leviers de court terme pour réduire l’absentéisme, des leviers de long terme pour pérenniser les résultats et prévenir l’absentéisme.

Mais tous ces leviers, au-delà d’une analyse précise des facteurs d’absentéisme en jeu dans l’entreprise qui permet de choisir ceux à actionner, nécessitent un temps long, à la fois pour leurs déploiements dans l’entreprise (formations, groupes de travail, etc..) et pour constater les résultats de leurs actions.

Parmi les leviers de court terme, la Contre-Visite Médicale ou contrôle médical employeur est l’unique levier d’action immédiat pour réduire et maitriser l’absentéisme et demeure le seul levier de sanction. La contre-visite médicale est facile et rapide à mettre en place, elle ne demande pas de temps de formation. La contre-visite est effectuée dans 4h à 72h, après son déclenchement. Il n’existe pas d’autres leviers aussi rapide et efficace dans la mise en œuvre.

Elle permet de vérifier le bien-fondé d’un arrêt de travail, de limiter les arrêts dit de complaisance, d’éviter la multiplication des prolongations et l’effet « boule de neige ». Elle rassure les présents et  permet également de sanctionner financièrement les cas d’arrêts de travail abusif.

Il ne faut pourtant pas uniquement attendre un résultat du contrôle médical, les médecins sont souvent confrontés à une réalité différente de celle que l’on peut supposer.

La contre-visite médicale est avant tout un outil de gestion et de communication, elle a un effet dissuasif sur l’utilisation de l’arrêt de travail, elle permet de communiquer sur la problématique de l’absentéisme et ses conséquences pour l’entreprise et rassure les salariés présent (plus nombreux que les absents : sur une année, 66% des salariés du privé n’ont pas d’arrêt de travail) sur l’engagement de l’entreprise à maintenir des conditions de travail convenables permettant à l’entreprise et ses salariés de remplir l’objet de sa mission.

La contre-visite médicale est un levier efficace lorsqu’elle est bien utilisée, en particulier sur le micro-absentéisme ( arrêt de courte durée). Elle vous permet, au-delà de l’impact financier sur les compléments de salaire, de réduire, gérer et maîtriser simplement votre taux d’absentéisme.

Une utilisation systématique pour chaque arrêt de travail permet d’éviter les problématiques de discrimination et ne laisse à aucun salarié de penser qu’il peut passer à travers les mailles du filet en cas d’arrêt. Le salarié qui sait qu’un contrôle aura lieu est d’autant moins prêt à courir le risque d’un arrêt de travail de complaisance. Plus de 52% des contrôles médicaux effectués permettent la suspension du complément de salaire employeur.

Bien entendu, le contrôle médical des arrêts de travail ne doit pas être le seul levier mis en place par l’entreprise pour agir contre l’absentéisme. Plus l’entreprise utilise de leviers différents, plus elle agit sur le taux d’absentéisme. La mise en place des entretiens de ré-accueil est par exemple un complément efficace de la contre-visite médicale. Nous pouvons vous conseiller et vous accompagner, renseignez-vous.